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Dans le cadre de la 11ème édition de Instants Fertiles, Festival des Arts Sonores, du 15 novembre au 2 décembre.
Coupé du monde > jazz trad (50 mn)
La rencontre entre Sakina Abdou et Yacouba Moumouni sonnait comme une évidence. Elle, femme du Nord de la France, saxophoniste engagée dans de multiples projets de Jazz contemporains dans les plus grands orchestres internationaux. Lui, figure emblématique de la musique nigérienne. Flûtiste, compositeur-chanteur, artiste d’exception, Yacouba Moumouni n’a de cesse de développer des projets qui, partant de l’artistique, portent de grandes ambitions pour la musique et le développement de son pays. Il a réuni les plus grands, sur toute l’Afrique de l’ouest et Centrale, développé des tournées en Europe et aux États-unis, avec des artistes tels que James Newton, Oumou Sangaré, Ali Farka Touré. Or, au moment d’imprimer ce programme, ce duo plein de promesses dont le projet artistique parle du rapprochement des rythmes, de la circulation des sons, se trouve rattrapé par l’actualité. Les frontières se ferment, les murs se montent et l’on espère de tout notre cœur que l’art aura le dernier mot sur la géopolitique.
Sakina Abdou : saxophone – Yacouba Moumouni : flûte, chant
BBDMI > performance électro-noise (50 mn)
BBdMI, acronyme anglais de « Instruments de musiques numériques corps et cerveau », c’est la rencontre de Atau Tanaka et Robin Dussurget aka Cicanoise, deux génies des sons, des sciences et des technologies qui transcendent la machine. Le corps en mouvement, capté, déploie toute la magie de son potentiel, source intarissable d’expressions sonores. Le chercheur-compositeur Atau Tanaka joue avec l’électricité de ses muscles, comme d’autres cherchent à faire résonner les cordes ou maîtriser le souffle. Spécialiste des interfaces bruitistes et sensorielles fondées sur les capteurs de mouvement connectés, l’homme-machine s’associe à Cicanoise, artiste féru de noise depuis sa tendre enfance. Tous deux fabriquent en live une performance unique reliant signaux physiques du corps et du cerveau à des synthétiseurs pour créer une expérience sonore à la lisière des musiques électroniques et des neurosciences. Faire de la musique avec l’électricité des muscles n’a donc rien de science-fictionnel, c’est plutôt une réalité heureuse, à voir, à vivre et à ne surtout pas manquer.
Atau Tanaka et Robin Dussurget : machines
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> Les infos pratiques / tarifs
Tarif réduit : moins de 25 ans, demandeurs d’emploi et intermittents, personnes en situation de handicap, bénéficiaires de minima sociaux, abonnés VIP et Bain Public, parents d’élèves des Ateliers d’Athénor.
