Jay-Jay revient en force avec Bury the Hatchet, un album suave et élégant porté par une orchestration en dentelle. Succédant à son jazzy Cockroach (2013) et à son enivrant Opium (2015), ce onzième disque remet le piano au premier plan. Le crooner suédois nous confie ses états d’âme dans un dégradé de couleurs allant du gris clair au plus profond noir (Mélancolie, quand tu nous tiens !) nous révélant une nouvelle fois sa voix unique, douce, sur le fil. Il reste fidèle à ce « song writring » et à ce son né au croisement de la pop, du jazz et de la « trip hop ».
Inspiré par des artistes comme Bon Iver, Chet Faker ou James Blake, Degree cultive la mélancolie au travers d’arrangements mixant sonorités digitales et organiques. Voix atypique, machines et guitare, seul sur scène, Degree transcende la vision de la musique électronique en y insufflant son amour pour la folk.