Si vous ne connaissez pas encore Blues Pills, je vous conseille de faire le nécessaire. Surtout si vous êtes adeptes de petits bijoux de rock psychédélique typés années 70. Frôlant, voire franchissant carrément les frontières du métal, ses petits jeunes en ont sous le pied : guitare crunchy, soli débridés, section rythmique de feu et claviers pur vintage. La voix en or d’Elin illumine des morceaux puissamment rock et profondément blues et catapulte l’atmosphère dans le sillage de Janis Joplin. Essai réussi pour Lady In Gold, second opus brillant, sur lequel les rockers se démarquent par un travail consciencieux, osant le pari de l’évolution et des influences nouvelles. On vous recommande 3 pilules par jour, matin, midi et soir.
Trio tombé dans la marmite d’un Heavy Blues très 70’s, Dätcha Mandala séduit à grands coups de guitares surpuissantes et électrisantes, de voix transcendantes et d’énergie à la générosité hautement communicative. Ils font du blues rock comme ils respirent, sans y penser. Parfois plus spirituel, le groupe inscrit son esthétique musicale dans un psychédélisme mystique aux accents orientaux.