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© Hawaiian Pistoleros crédit LaPhotoDegilles
© Mesparrow (c) Cécile André
Loin des sentiers battus, les Hawaiian Pistoleros arpentent « leur » Amérique, un continent imaginaire quelque part entre Paris-Texas et Twin Peaks : au son de la steel-guitar et du ukulele, on y croise les fantômes de Bob Wills et de Milton Brown ou la silhouette dégingandée de Hank Williams…
Ce gang de nanto-rennais, dans un univers tout en élégance et décontraction, se livre avec jubilation à une exploration de la musique populaire américaine des années 30 aux années 50, avec un intérêt marqué pour le Western Swing et la musique « hawaïenne ».
L’énergie, la gaieté et l’humour de cette musique retrouve ici toute sa fraicheur et son actualité. Enjouée, sensuelle, et délicatement nostalgique, comme un 78 tours qu’on aurait tout juste sorti de son emballage…
Poésie de l’intime, danse des corps et des machines, Mesparrow sort son quatrième album. Avec « L’essence vagabonde » elle nous emmène dans une aventure sensible et introspective. L’auteure et musicienne explore toutes les nuances et couleurs de sa voix, pour devenir, à elle seule, un chœur de femmes.
La voix si singulière et touchante de cette exploratrice des ressentis, danse avec les émotions et tisse ainsi des liens entre l’intime et l’universel sur une musique électronique minimaliste. On se laisse porter.
