Rockeuse et frondeuse, celle qui incarne le rock au féminin revient au français, toujours avec son flow rageur caractéristique, mais nous révélant de nouvelles facettes : un penchant pour l’électro, une ballade acoustique et des textes plus apaisés. Sur son cinquième album Sous les brûlures l’incandescence intacte, la flamme aussi est intacte : toute l’énergie rock d’une artiste à fleur de peau, une explosion de gouaille, de tendresse, de rage et d’émotion.
Tension et énergie, humour, tendresse, mauvais goût, furie. Ce sont les ingrédients du cocktail de K. C’est osé, inouï, mal élevé, et ça fait du bien.
Yeggmen hypnotise déjà la scène rock-électro nantaise. Des synthés envoûtants, une voix ténébreuse, le trio s’invente un territoire entre le psyché du Velvet Underground, l’entêtement d’un Damon Albarn, et le romantisme noir de The Horrors.