par Christophe Brault
En 1968, aux États-Unis, en pleine radicalisation des troubles intérieurs et internationaux (manifestations, assassinats, guerre au Vietnam) le business de la musique populaire évolue lui aussi vers une complexité assumée (le jazz-rock) ou une débauche de décibels (le hard-rock). Une poignée de producteurs décident alors de prendre le contrepied de l’ambiance du moment : une musique joyeuse, insouciante, sans violence ni démesure. La Pop Bubblegum est née, se renouvelant sans cesse depuis.