A l’improbable carrefour de Barbara et de Koudlam, d’une chanson française côtoyant la techno berlinoise et l’electronica française, Zaho de Sagazan, de sa voix puissante, de son timbre grave, charcute les sentiments et les émotions. Ses mots, drapés de mélodies à la mélancolie subtile, nous plongent dans une intimité partagée, où l’on goûte à la délicieuse liberté de danser, de penser et de s’émouvoir. Passant du murmure aux cris, Zaho se raconte et dissèque les travers humains sur des textes poétiques en français d’une sincérité tranchante.
Emportée dans le tourbillon des premières parties et festivals dans lesquels elle s’est forgée une réputation de pépite scénique, elle revient jouer à domicile pour sa dernière date en formule trio.
Pamela est un tout nouveau projet dont on va entendre parler. Pamela, c’est une rencontre, celle de la voix puissante et singulière de Sam Sprent exporté du crew Von Pariahs et la pop électrique de Simon Quenea et de Pierre Cheguillaume, producteurs émérites et eux- mêmes exportés de l’autre crew nantais Inüit. Si les groupes LCD Soundsystem, Gorillaz, Idles sont des références pour le groupe, il n’en reste pas moins la singularité de leurs chansons qui, elles, restent bien à eux et bien en tête.